" APOLLINAIRE dans l'air "
jeudi 26 mai 2016 à 19 h 30
Salle des festins
PALAIS JACQUES COEUR à BOURGES
Entrée libre-nombre de places limité-
réservation obligatoire par téléphone 02 48 21 04 71
ou par courriel :
double.coeur18@orange.fr
(préférence donnée aux adhérents)
réservation obligatoire par téléphone 02 48 21 04 71
ou par courriel :
double.coeur18@orange.fr
(préférence donnée aux adhérents)
AVEC
Alain BEROT / Composition - Chant - Guitare
Jean-Claude DASSONNEVILLE / Récitant
Guy LE CORROLLER / Arrangements - Saxophone
Solène MAVRE / flûte
Guillaume DRUEL / Clarinette
Simon LINARD / Contrebasse
EN PARTENARIAT AVEC
Jean-Claude DASSONNEVILLE / Récitant
Guy LE CORROLLER / Arrangements - Saxophone
Solène MAVRE / flûte
Guillaume DRUEL / Clarinette
Simon LINARD / Contrebasse
EN PARTENARIAT AVEC
la vidéo de présentation de la soirée
Guillaume APOLLINAIRE (1880-1918) est considéré comme l'un des poètes français les plus importants du début du XXe siècle, auteur de poèmes tels que Zone, La Chanson du mal-aimé, Mai ou encore, ayant fait l'objet de plusieurs adaptations en chanson au cours du siècle, Le Pont Mirabeau. Son œuvre érotique est également passée à la postérité. Il expérimenta un temps la pratique du calligramme (désignant des poèmes écrits en forme de dessins et non de forme classique en vers et strophes). Il fut le chantre de nombreuses avant-gardes artistiques de son temps, notamment du cubisme à la gestation duquel il participa, et sans doute un précurseur majeur du surréalisme dont il a forgé le nom.
Alain Bérot sera, au cours de cette soirée, le principal interprète des textes d’Apollinaire qu’il a mis en musique et regroupé sous le titre de « Apollinaire dans l’air ». Quatre grands élèves et professeurs du Conservatoire de Musique et de Danse de Bourges l’accompagneront dans ce Florilège (flûte – contrebasse - clarinette et saxophone), en même temps qu’un récitant : Jean-Claude Dassonneville - Compagnie Cloche Perse.
Alain
Bérot « Mon itinéraire musical autodidacte » Gamin, je chantais tout le temps. Ma
grand-mère m’achetait, dès sa parution, un petit recueil « Chantons
tous » où se trouvaient les paroles des chansons que j’entendais à la
radio, sinon, elle ou ma tante me les chantaient.
A 15 ans j’ai acheté d’occasion à mon voisin de table au lycée, un guitare espagnole avec la méthode. Elle était basée sur l’harmonie. J’ai appris les accords un à un, les suites d’accords étant illustrées par une chanson simple. J’ai discipliné mes doigts, plus difficilement pour le barré, et j’ai pu alors chanter, en m’accompagnant (d’oreille) à la guitare, les chansons de mes auteurs préférés : Brassens, Ferré, Ferrat, Trenet (grâce à lui j’ai découvert l’Anatole). Quoi de plus délassant entre devoirs et leçons que de chanter « le Parapluie », « Quand on a que l’amour », ou « J’ai ta main ».
La musique me trottant dans la tête, j’ai eu envie d’en « inventer » sur des textes existants. Pourquoi pas de poèmes ? Pour me rendre au lycée à pied, je franchissais la Seine au Pont Mirabeau. Par l’entremise de Léo Ferré, j’ai fait la connaissance d’Apollinaire. Ma première musique était sur Marie : « Vous y dansiez petite fille… ».
Par ailleurs, j’élargissais mon domaine musical en participant, dans un orchestre de rythm’and blues, en tenant la trompette (que je jouais d’oreille, comme la guitare) aux côtés de mon ami Guy Le Corroller qui tenait le saxo-baryton.
En entrant dans la chorale d’une bourgade Bas-Normande où mon travail m’a amené à m’installer, j’ai fait connaissance ave ma première partition. La chorale évoluant, j’ai pris des cours de chant (avec Charles Surais professeur au Conservatoire, puis Alain Buet, enfin Bruce Brewer), ce qui m’a amené à faire partie d’un groupe vocal d’adultes à Caen dirigé par Robert Weddle, par ailleurs chef de la maîtrise d’enfants du Conservatoire. J’étais un cran au dessus ! J’ai pu participer en tant que choriste, à des œuvres de haut-niveau avec des professionnels lyriques internationaux. Du coup, avec quelques amis issus de la chorale initiale, nous nous sommes lancés dans le lyrique, terminant par donner, mise en scène incluse, les Noces de Figaro, Cosi fan Tutte entre autres.
Apollinaire, dans tout ça ? Il est resté présent et, à la faveur d’inspiration, j’ai augmenté le nombre de poèmes que j’ai mis en musique (en l’abandonnant cependant parfois pour Hugo, Rimbaud, ou Baudelaire…). J’ai ainsi réuni un florilège de poèmes de Guillaume Apollinaire. Je me les chantais tout seul ou en petit comité. Puis, la phrase classique m’est venue d’un ami : « Avec toutes tes musiques, tu pourrais donner un concert ! ». Je l’ai fait (plusieurs concerts en Basse-Normandie et à Sancerre) ; un challenge, mais surtout , l’envie par ce biais, de faire connaitre ou mieux connaitre le poète, en particulier à des personnes qui ne le connaisse pas du tout. J’ai la chance de pouvoir rééditer cette aventure à Bourges ! Merci à Double-Cœur !
A 15 ans j’ai acheté d’occasion à mon voisin de table au lycée, un guitare espagnole avec la méthode. Elle était basée sur l’harmonie. J’ai appris les accords un à un, les suites d’accords étant illustrées par une chanson simple. J’ai discipliné mes doigts, plus difficilement pour le barré, et j’ai pu alors chanter, en m’accompagnant (d’oreille) à la guitare, les chansons de mes auteurs préférés : Brassens, Ferré, Ferrat, Trenet (grâce à lui j’ai découvert l’Anatole). Quoi de plus délassant entre devoirs et leçons que de chanter « le Parapluie », « Quand on a que l’amour », ou « J’ai ta main ».
La musique me trottant dans la tête, j’ai eu envie d’en « inventer » sur des textes existants. Pourquoi pas de poèmes ? Pour me rendre au lycée à pied, je franchissais la Seine au Pont Mirabeau. Par l’entremise de Léo Ferré, j’ai fait la connaissance d’Apollinaire. Ma première musique était sur Marie : « Vous y dansiez petite fille… ».
Par ailleurs, j’élargissais mon domaine musical en participant, dans un orchestre de rythm’and blues, en tenant la trompette (que je jouais d’oreille, comme la guitare) aux côtés de mon ami Guy Le Corroller qui tenait le saxo-baryton.
En entrant dans la chorale d’une bourgade Bas-Normande où mon travail m’a amené à m’installer, j’ai fait connaissance ave ma première partition. La chorale évoluant, j’ai pris des cours de chant (avec Charles Surais professeur au Conservatoire, puis Alain Buet, enfin Bruce Brewer), ce qui m’a amené à faire partie d’un groupe vocal d’adultes à Caen dirigé par Robert Weddle, par ailleurs chef de la maîtrise d’enfants du Conservatoire. J’étais un cran au dessus ! J’ai pu participer en tant que choriste, à des œuvres de haut-niveau avec des professionnels lyriques internationaux. Du coup, avec quelques amis issus de la chorale initiale, nous nous sommes lancés dans le lyrique, terminant par donner, mise en scène incluse, les Noces de Figaro, Cosi fan Tutte entre autres.
Apollinaire, dans tout ça ? Il est resté présent et, à la faveur d’inspiration, j’ai augmenté le nombre de poèmes que j’ai mis en musique (en l’abandonnant cependant parfois pour Hugo, Rimbaud, ou Baudelaire…). J’ai ainsi réuni un florilège de poèmes de Guillaume Apollinaire. Je me les chantais tout seul ou en petit comité. Puis, la phrase classique m’est venue d’un ami : « Avec toutes tes musiques, tu pourrais donner un concert ! ». Je l’ai fait (plusieurs concerts en Basse-Normandie et à Sancerre) ; un challenge, mais surtout , l’envie par ce biais, de faire connaitre ou mieux connaitre le poète, en particulier à des personnes qui ne le connaisse pas du tout. J’ai la chance de pouvoir rééditer cette aventure à Bourges ! Merci à Double-Cœur !
Partenariat Culturel pour Double Cœur qui
travaille depuis 2002, à la préservation, à l’entretien au traitement et au
classement des archives de la Maison de la Culture de
Bourges, puis en assure la mise à disposition auprès du public, en
partenariat avec les Archives Départementales et Patrimoine du Cher. Souhaitant également animer et faire vivre
cette mémoire en s’appuyant sur un réseau constitué de près de 150 adhérents, Double Cœur organise régulièrement des
rencontres (lecture – théâtre - musique). Cette diffusion culturelle bénéficie
également d’un partenariat qui, ce soir pour « Apollinaire
dans l’Air » s’est concrétisé avec le Centre des Monuments
Nationaux, le Conservatoire Musique Danse
Théâtre de Bourges, ainsi qu’avec la Compagnie Cloche
Perse.
La Compagnie Cloche Perse : propose, depuis
une dizaine d’années maintenant, des créations théâtrales d’auteurs
contemporains (Eric Emmanuel Schmitt, Jean-Claude Grümberg,
Jean-Claude Brisville… )
Le
public berruyer a tout particulièrement apprécié la récente adaptation du roman
de Jean-Christophe Ruffin : « Le Collier
Rouge » qui avait été mis en scène par Jean-Claude
Dassonneville que nous retrouverons ce soir dans un rôle qu’il
affectionne tout particulièrement : celui de récitant, intercalant donc
entre deux textes chantés par Alain Bérot, son
interprétation de comédien de poèmes d’Apollinaire.
Contact :
WWW.compagnie-cloche-perse.fr